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Quelles sont les contre-indications à la thérapie brève?

Dernière mise à jour : 5 févr. 2024


La thérapie brève est bien souvent présentée comme ouverte à tous, adaptable à tous et très efficace. Même si l’efficacité des thérapies brèves est de plus en plus démontrée, il existe quand même certaines contre-indications. La thérapie brève utilise des outils comme l’hypnose, la PNL, la DNR ou l’EMDR pour accompagner notre client vers le changement désiré.

Certains outils ne sont pas utilisables dans certains cas pour le bien être psychologique du client.


Voici une liste non exhaustive de ces contre-indications :


- Les tendances psychotiques et dissociatives : Si le client présente des tendances psychotiques, l’hypnose peut aggraver ces tendances et parfois encourager son inconscient à totalement se dissocier et renforcer les tendances psychotiques. On utilisera alors plus de la DNR ou de la PNL pour l’accompagner vers son objectif.


- La dépression : La dépression est une maladie qui vide la personne de toute énergie et déstabilise profondément les humeurs et réflexions du client. Il peut arriver qu’un client en dépression regagne assez d’énergie et de motivation grâce à la thérapie brève pour passer à l’acte. Il faut alors d’abord s’assurer que l’humeur du client est stabilisée à l’aide d’un suivi médicamenteux fait par un psychiatre pour ensuite travailler en thérapie brève.


- La grossesse : Durant une grossesse, les hormones perturbent totalement les humeurs de la personne et entrainent des réactions émotives plus fortes qu’à l’accoutumé. On sait maintenant que le bébé ressent toutes les émotions de la maman et que des émotions violentes peuvent affecter la grossesse. On adaptera donc les protocoles et outils selon l’objectif de la cliente. Si le thérapeute juge que l’objectif va trop mobiliser les émotions de sa cliente, il est préférable de commencer la thérapie après l’accouchement.


La thérapie brève n’est pas seulement l’application d’outils que le thérapeute aura appris à maitriser. Elle nécessite l’expertise du thérapeute et un vrai savoir-faire et savoir être. Il revient donc à celui-ci d’analyser la situation, de recueillir les informations essentielles à la compréhension de son client et de le réorienter si besoin vers une autre discipline si la thérapie brève présente des risques pour le client.

 
 
 

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